Ard Doko a entamé sa carrière prolifique dans l’art urbain à l’âge de 19 ans. Autodidacte, il s’est tourné vers l’art comme vecteur d’exploration de son environnement et d'expression de ses émotions, jouant sur la dichotomie entre introspection et expression publique. Brisant le silence hérité de son éducation slave, il s’est armé de bombes de peinture, de pinceaux et de marqueurs pour mettre en lumière des sujets controversés.
Des murs à la toile, Ard Doko nous guide à travers ses expériences au moyen de compositions multi-couches qui abordent des questions identitaires. Son œuvre se présente comme un manifeste destiné à quiconque ose voir que le monde n’est pas aussi noir et blanc qu’il prétend l’être. Il invite à le percevoir autrement, à travers le regard de l’artiste lui-même, qui accorde une place centrale aux yeux dans ses compositions. Ces yeux, pour Ard, restent une constante dans le chaos, nous rappelant que le monde est toujours perçu à travers des perspectives individuelles. Il construit et enrichit sans cesse son propre lexique de symboles, évoquant l’iconographie de la scène street-art des années 80.
Exposant ses œuvres à travers le monde, aussi bien en mural que dans des galeries, Ard est reconnu pour son soutien à des projets et initiatives communautaires liés à la santé mentale et à la communauté LGBTQ+. Parmi ses accomplissements figurent des participations à POWWOW (Rotterdam, Pays-Bas), Magic Garage (Los Angeles, États-Unis), Lendnine Gallery (Graz, Autriche), GO Gallery (Amsterdam, Pays-Bas), CIAO (États-Unis), Blooom Art Fair (Cologne, Allemagne), The Secret Garden (Amsterdam, Pays-Bas) et le Museum de Fundatie (Zwolle, Pays-Bas), entre autres.
